Une technique qui vient de loin

Certains ramassent des morceaux de verres polis, Mathilde préfère le, ou plutôt les sables.

Elle a appris une technique qui vient de loin, mais chut, je la laisse se raconter :

 » Après un diplôme des Beaux Arts de Quimper, j’ai fait un BTS en Aménagements paysagers. J’ai travaillé plusieurs années en tant que paysagiste conseil, avant de revenir à ma pratique plus artistique.

J’ai appris la technique des tableaux de sable auprès de ma belle sœur qui a vécu plusieurs années à Mayotte. C’est un art qui se pratique beaucoup dans les îles.
En février 2020, je me suis formée à la fabrication d’abat-jour, pour pouvoir mettre mes tableaux en lumière.

Mes créations mêlent ma passion pour le dessin et les arts appliqués avec ma fascination pour la nature.​

Je sélectionne et glane mes sables en fonction de leur finesse et de leur couleur, au gré de mes balades, aux quatre coins du Finistère et de la Bretagne essentiellement.​
Chacun de mes modèles est d’abord dessiné. 
J’aime y intégrer des motifs existants ou des symboles, comme les mandalas, la fleur de vie, le yin yang, les entrelacs celtiques…

Les sables naturellement colorés sont utilisés tels quels.

​Je fabrique les autres couleurs en partant des sables naturels clairs.

Les fleurs, feuilles et graminées que j’intègre à mes tableaux sont d’abord pressées puis séchées. Avant d’être vernies une fois le tableau terminé. »

En attendant de retrouver son univers à Locmaria, rendez-vous par ici ou par là !

Brodeuse de bijoux

Éva l’Haridon, artisane brodeuse

Karma Créa vous propose des pièces uniques entièrement brodées à la main à partir de soutache de grande qualité.

Éva vous invite à découvrir son univers composé de pièces originales : bijoux brodés, pierres fines, perles semi précieuses, papier d’art, émaux, argile polymère, plumes…, laissons la nous en dire plus :

« Ma spécialité : les bijoux brodés en soutache. La soutache est le nom de la matière que j’utilise pour broder. C’est un galon de passementerie qui date du temps de napoléon et qui servait à faire les galons sur les vestes militaires. J’ai découvert ce matériau , il y a une douzaine d’année en Pologne. La soutache que j’utilise est en soie, ce qui garanti la préservation des couleurs.

Cette technique de broderie est très peu pratiquée, nous sommes une poignée en France.

Chaque bijou est le fruit d’une rêverie. Il se dessine au crayon puis se concrétise par un travail d’aiguille.

Chaque pièce nécessite de nombreuses heures de réalisation. »

En attendant de retrouver son univers à Locmaria, rendez-vous par ici !

Après les lichouseries, un petit tour à la plage

Les bouteilles à la mer de François Poully

En attendant de pouvoir à nouveau fouler le sable de nos plages, François nous parle de ses balades en bord de mer pour cueillir les petits morceaux de verres dépolis qu’il met en scène dans des compositions lumineuses pleines de poésie.

« Nos mers ont toutes une histoire à raconter »

Voici maintenant plus de vingt ans que le littoral Breton m’offre les joies de promenades mais pas que….. Mon regard toujours capté par la beauté naturelle de celui-ci mais pas que ……. J’ai pris pour habitude de remplir un petit sac de verres polis et autres coquillages et cailloux. Et puis, un jour, un problème de santé. Je m’interroge quant au devenir de mon activité professionnelle tellement exigeante physiquement. Alors pourquoi ne pas mettre en place ce projet en lien avec la décoration d’intérieur artisanale. Deux années que je compose, élabore, diversifie les multiples compositions. Mon souhait est d’ouvrir une boutique pour faire découvrir et partager cette passion et d’y associer d’autres passionnés. Mais je procède comment ?

Dans un premier temps, muni de mes petits sacs, je sillonne les plages et autres criques et je ramasse les morceaux de verres polis, coquillages de tous genres, cailloux et tout autres matières de formes et de couleurs qui me parlent. De retour dans mon petit chez moi, le moment du tri commence. Tout est minutieusement classé par formes, tailles et couleurs. C’est le gros du travail car le ramassage demande du temps ainsi que le tri de celui-ci.

Par la suite j’effectue un travail de recherche de contenants  nécessaires à l’élaboration des créations. Il ne me reste plus qu’à libérer  mon imagination.

Découvrez un peu plus l’univers de François sur sa page Facebook , et si vous avez des bouteilles ou autres verreries à remplir n’hésitez pas à le contacter (poully@sfr.fr)

En cliquant retrouvez un article du Télégramme et une petite vidéo

Et c’est parti !

On ne sait toujours pas si la boutique éphémère Brin de Magie va pouvoir ouvrir à Locmaria le 1er décembre, mais nous allons vous dévoiler, peu à peu, les créateurs qui ont décidé de participer à l’édition 2020.

Parce qu’en ces temps si particuliers on a besoin de douceur laissons la parole à Sophie,

 « Moi c’est Sophie, 41 ans, picarde expatriée en Bretagne !

Maman de 5 enfants et pâtissière diplômée. Ma « bakery » est installée à Kerlaz depuis 3 ans. Je travaille à la commande et on peut trouver mes biscuits dans différentes boutiques et sur les marchés. 

C’est la découverte émerveillée des cupcakes qui m’a poussée à passer mon CAP en candidat libre il y 8 ans. Le côté pâtisserie créative, ludique de mon métier me plaît énormément ainsi que les inspirations anglophones. »

Je vous invite à assouvir votre curiosité en parcourant le site de Sophie’s Tea Cakes et en découvrant ses créations gourmandes.

Pour ne rien rater de ses créations, suivez sa page Facebook !

À très vite, pour la découverte d’un autre créateur.

On se prépare !

C’est l’effervescence dans nos ateliers. Le 1er décembre approche, et on l’espère, nous investirons la boutique éphémère Brin de Magie à cette date pour l’édition 2020.

Nous espérons vous accueillir à Locmaria dès les premiers jours de décembre, et nous allons profiter des prochaines semaines pour vous présenter les créateurs, artistes, artisans et producteurs locaux qui nous font le grand plaisir de participer à cette aventure.

Rendez-vous dans quelques jours …